Augustus Sheb: Rituels

Il n'est point d'autre purification que celle par le feu. Les flammes consument, et libèrent.
Les flammes se répandent, et dans un souffle embrasé toute chose est transformé en énergie de la plus grande pureté. Une énergie divine, annonciatrice de destruction et de renouveau, un portail vers l'éternité. Le rituel du  Feu Purificateur sanctifie par la crémation et ainsi nourri le Brasier Éternel de Kossuth. La culmination offre la renaissance, la puissance, tel la tige de fer qu'on a battu sur les braises pour en faire une épée.

Que ce soit pour un ètre vivant,  un lieu hérétique où un objet blasphématoire, le rituel du Feu Purificateur permet de sanctifier au nom sacré de Kossuth.


Pour purifier un mortel, le prêtre doit ériger un bûcher et le bénir. Seuls le prêtre et ses acolytes peuvent participer à la construction de l'instrument purificateur car le rituel requiert une dédication complète à Kossuth. On doit préparer le sujet en lui marquant au fer rouge les cinq runes de feu, et en brûlant ses yeux, s'il en a, avec un tison. Ainsi il est prêt car il ne voit que les braises de sa flamme intérieure et peut se préparer à la rallumer. On amène ensuite le sujet au centre du bucher, habillé d'un pagne. Le prêtre et ses acolytes, s'il en a, allument le feu avec des torches ou des sortilèges, dépendamment de l'impureté du sujet. La prière suivante est répétée tout au long de la crémation.


Par le feu saint du brasier,
Qui ronge les chairs impures,
Par le feu saint exulté,
Qui guérit par les brûlures,
Par le feu saint sans pitié,
Qui venge toutes les injures,

Brûle! Brûle! Et sois purifié!
Brûle! Brûle! Écoute l'Augure!
Brûle! Brûle! Et sois sanctifié!
Brûle! Brûle! Tu seras enfin pur!


[SUITE À VENIR]